Le découpage dans tes oreilles c’est ce qui résulte de mes sens, Il s’passe des trucs barges, phénomènes, auxquels des mythes je donne naissance Ça planifie des entourloupes mais ça se plie tous les samedis soirs, Ça panique, file en voiture louche, mais dans le fond ça laisse un petit swag Euh… Pas sûr mais bon, je n’pisse pas sur mes pompes, Même si j’suis pas sûr j’réponds, t’façon je n’mise pas sur les bons Ouais, ne pas fuir m’effronte mais sache que j’lutte pour voir la paix (…) La présence policière ça devient la mafia calabraise ! Alors beaucoup de gens tapent du pied, quand certains tapent du poing… Ras-le cul d’se faire duper comme les taros’ de l’arabe du coin C’est tristement cliché mais c’est la triste vérité, Regarde ma gueule elle est fichée mais j’me d’mande si c’est mérité… J’ai pourtant pas le bon héritage mais j’me prétends contre l’excès J’ai un tout p’tit côté rital donc essaies pas trop de me vexer Ouais si tu veux tu joues Rita, comme dans Dexter je vais t’indexer… Ce n’est pas mon point d’départ mais ce n’est que le temps d’décompresser ! Art-Ticle 1, tu pètes des plombs t’écoutes... Viens faire un tour chez moi mais n’espère pas ves-qui les gouttes ! Art-T j’te « Hein » depuis que mon skeud est sur écoute… Vas-y j’te plains mais je sais que c’est vrai qu’mes sons découpent ! « Art-Ticle 1 » mon skeud est sur écoute, Faut qu’je tartine ça bien si je veux vraiment qu’le son découpe... J’suis pas artiste peintre alors que j’décris de jolis tableaux, Parfois j’tize deux peintes et pour lui dire « merci » j’tape l’autre L’effet rap /tize te flingue et l’effet pilon t’pourrit, Ouais j’ai fait le pacte et c’est factice si filon m’sourit… Des semaines que j’sors pas à part pour pointer dans mes cours J’ai beau planer, je reste en bas, car la flemme moi j’suis chan-mé pour ! Enfant né pour avoir des poids que j’te lance à-travers des vers T’auras beau dire que le flow déboite, tu ne comprends pas, des mots déferlent ! Et ouais défensivement c’est fat et mon équipe en pointe te perce… Le skeud laisse un goût fade, mais ça n’empêche pas qu’il te perche ! Refrain Moi j’rêve de m’envoler très loin mais j’décolle pas je n’ai qu’une plume A défaut d’voler je m’entraine en vraiment kiffer l’écriture brute Je tape dans l’oreille même si j’tape pas dans l’oeil des bitchs, M’appelles pas « MC » ouais j’en ai ras le cul d’ces pitchs ! Pas là pour jouer les personnages, encore moins faire le Perceval En général j’opère sauvage à part quand j’vois qu’les paires se valent Pas pour autant qu’je perce fils, le chemin que j’ai du-per s’efface Et mon père sait qu’il perd ce fils mais j’ai cru voir qu’il faisait face… Au fait évidemment c’est foutument précis dans les écrits, Vas-y viens m’dire « tu mens ! » les précautions je les ai prises ! Non je n’veux pas t’embobiner mais je n’roule que des beaux pilons, Je sais pas vraiment pourquoi j’le fais, sûrement pour voir des papillons… Loin d’cette putain d’grisaille qui nous cisaille l’envie J’ai l’envie d’péra fissa donc je freestyle en ville, Faut qu’je pose pour qu’tu t’lèves avoue qu’c’est contradictoire… Prends mon skeud comme un glaive qui lutte sans contrat d’victoire ! Refrain Ok mon skeud est sur écoute parait qu’ma gueule est sur écran Ne crois pas qu’au succès je goûte et qu’mon but est d’suivre les grands, Je n’écris pas avec mon coeur car j’ai des mains pour le faire ! J’ai la passion des suites de mots et je pète des plombs à court de vers Accours te-vi si tes tympans te demandent d’écouter du bon son Art-Ticle 1 c’est maintenant, mais c’est l’avenir que nous pensons... !

Les gyrophares s’allument trop vite, les taux d’la TVA s’enflamment Y a tellement d’trucs qui m’atrophient que j’viens même dénoncer sans fans De leurs promesses ils en profitent pis l’appât du gain devient trop fat Les gros MC font style d’avoir le goût de la vie trop fade… La crise n’est pas passée mais les banquiers remplissent leurs poches (Non…) La vie n’est pas tracée, mais pour pas m’perdre j’allume des torches ! Triste vérité mon pote, liberté périmée qui pue J’écris des rimes, dès qu’on bosse, ben t’entends des idées qui fusent… J’veux m’décider si fort que j’apporte des décibels qui durent J’dénonce leurs business conformes car ils ont décimé ce qu’ils purent C’est pour le guiness qu’on trime donc si l’on deal est-ce qu’on s’ratte ?! La comptesse compte rire et chez moi le sourire s’contracte Non les promesses trompent personnes, les prolos s’font zeub’ ! Tes tympans j’les perfore, les vrais pros s’font seuls ! (X 2) Je m’insurge pas contre l’état parce qu’il veut contrôler tout Crame un cierge pour les dames car dans le couple moi j’étouffe, Je n’maitrise pas l’art j’détaille mais là j’dis que j’en ai marre des doutes Non je n’vise même pas la médaille car dès qu’je parle on m’dit « t’es d’où ? » Ouais j’suis pas l’invité dans les émissions qui passent au PAF La réussite je l’évite et PAN ! Putain non, j’rappe toujours au black.. Mais c’est pas de ça qu’ma vie dépend, mais d’mon parcours jusqu’au bac J’ai parfois vu qu’le sh** détend et qu’les meufs accourent dès qu’on lag’… Pour les parents c’est inquiétant quand pour les profs c’est la routine Qu’ils aient 40 ou 27 ans tous pètent des plombs pour des broutilles Mais là je m’égare et j’veux vous dire qu’au bout d’la course je reste entier Les pronostics me faisaient mourir alors qu’j’m’échauffe en restant tiède ! La droite fait d’la gauche, la gauche fait d’la droite Mec les centristes embauchent et tous ces proches mènent la boite Dans ce champ d’mines qu’on parque pas, ce champ d’mines qui pue ! A crans je vide mon card-pla même si j’distribue Rien qu’un champ d’mines qu’on parque pas, un champ d’mines qui tue ! La France veut qu’on parte sages les mines s’dissimulent...

(Art-T) Ok on palpe à peine, on veut pas prendre de risques Mais regarde en bas d’la paie, moi j’vise les grandes devises ! On raconte pas de la merde, on fait pas d’sons d’zonards Comme on racole pas de l’année car j’vivrai sans l’sauna (Ouais !) Les thunes c’est mon truc mais le rap ne m’aide pas J’peux te montrer juste mon truc mais pas mon compte Paypal Chez moi le bifton brûle, j’ai les mains qui l’dévorent Je parle fiston cru, non j’cotise pas pour l’trésor ! Mec je taffe pour c’que t’entends mais j’ai pas la paie qui tombe Bien tu le qualifies d’bandant j’attends que ma poule aux oeufs d’or ponde ! Je parle sur le beat après qu’j’ai flemmé sous les draps Hey j’ai pas claqué qu’du fric à force d’aimer cette zoulette rare ! Mais je parade sur la piste pendant qu’mon compte en banque bide J’ai pas l’nez sur le pils’ mais j’vais m’défonce en bande, vite ! Factice, factice ! Monnaie, monnaie ! (x4) (Le Brame) J’cours pas après l'argent, à court de liquide tout le temps. Je suis le gars timide souvent celui rarement soûlant. Entrer dans la légende mon grand, être quelqu'un pour les gens de mon rang Pour moi c'est plus important que de porter ma croix sur un banc. J'préfère, poser ma voix dans les ondes, faire danser les jolies blondes vous voir perdu dans les ombres, le but c'est de faire kiffer du monde. Pendu à mes lèvres le singe, arrache ce feat de mes songes La pendule élève le beat et les mensonges. Pendant l'automne je tourne en rond dans la dépendance Petit autonome toujours en quête de reconnaissance Je ne demande ni l'aumône (...non...) ni la bienveillance de ces putains d'automates blazés qui dans la chaine avancent La musique ma religion pas une usine à pognon l'argent de poche, je dis pas non, mais je coche autoproduction Je crache sur les majors bidons, et leur soupe à l'oignon je cache le profit de mes sons, l'indépendance est mon patron Refrain (Le Brame) Épris des mots j'écris mes émotions pour crier sur mes sons Grisé du sang sans rouge et gris, sur mon pantalon. C'est pas l'argent qui brille, c'est les putains d'talents locaux On brule leurs idéo latents mais c'est pas pour le fric poto. (Art-T) J’mettrais bien leurs têtes à prix, parce qu’on paye leurs profits d’pute J’niquerais même l’ordre établi pour que les miens en profitent plus ! J’veux pas des thunes d’un autre et j’veux que les autres nous laissent en faire Mon rap n’est pas l’outil de l’amour et c’est pour ça que j’dénonce en vers !

La vie nous met des coups mais tu ne pars quand t’es cap, Qui t’as dit qu’elle était cool ? Car la mort ne nous écartera pas C’est impossible donc le rêve est un peu sale (…) Je n’crois pas en vos signes et je n’aime pas être un peu Sam Et peut-être que j’me trompe aussi mais chez moi le mal est imposant, Comme Bolt rien n’est impossible Bah, té-ma le temps qu’il tape aux 100 ! Faut juste avoir un peu de style et faire ce pour quoi t’es sur Terre (…) Avoir un peu d’estime et pas faire style que c’est super On fait superviser les faux vu qu’ils sont petits fils de bourges Ça pratique un petit coup d’langue, ça vire limite au film de boules… On fait qu’débouler dans l’arène mais je n’détrône pas les pachas J’suis pas le roi dans son Harem, j’arrête de vous jouer les Bachar Je n’fais pas ça pour épater mais car j’écris depuis 2006 Avec le temps j’ai trop badé car c’est l’envie qui domine fils ! Le rap en moi déferle un peu comme une avalanche dans les Alpes En fait c’est glissé dans mes veines et je n’peux plus fermer les vannes…

J’ai la pensée qui s’assoupit depuis qu’elle fanatise le mal Pour te le narrer j’pose un soupir et j’veux qu’on banalise le graal On dramatise le cas quand quelqu’un crame un 10 de gras Non j’veux pas qu’on me vise le crâne et viens pas me dire « Art-T t’es crade ! » Mec ce paradis s’dégrade, l’eldorado s’est cassé de là Dès que je tartine des tracks j’ai l’impression que c’est passé de l’âge Ça fait longtemps que j’ai pas assez d’larmes, donc je gratte ma solitude Dans l’pe-ra j’ai pas de faits d’armes et j’attends pas de sollicitude Si le rap parasite tes gosses comment veux-tu qu’on reste cool ? Tu le stigmatises précoce mais tu n’apprécies c’te goût Y a tout un tas d’trucs qui merdent et y a pas d’âge pour se plaindre C’est plus une thérapie qui m’aide à gravir ce parcours de dingue ! Mais je veux partir de Langres pour voir mieux depuis plus haut Faut qu’je surligne ces mots avec un bon Bic fluo Ouais j’veux partir de langres pour voir mieux depuis plus haut J’ai peut-être pas d’fer de lance mais quand j’ai l’cro-mi j’tue yo ! Trop d’problèmes c’est triste, Le trône laisse des traces Les promesses s’éclipsent Et les pros naissent des braves ! (x2) On s’acoquine dans des cocons, car la vie d’dehors fait peur Je ne m’accomplis que dans mes propos mais j’suis pas digne du rang d’fêteur Y en a qui ont dit que dans cette époque on n’avait pas peur d’aller de l’avant J’hésite ap’ entre fac et rap car c’est pas le son qu’amène l’argent ! J’te raconte mes péripéties, j’me sens pas plus soulagé Là je n’veux faire que durer l’plaisir même si l’ambiance me fou la gerbe Ma plume c’est comme une paire de clés qui pourrait me desserrer les brac’ Laisse tomber la terre de paix à l’heure où je parle est bourrée d’crasses ! On ne vit plus pour avancer mais pour ne pas tomber plus bas, On va finir asphyxié à prendre un bâton pas le tuba ! On anticipe la fin du bal avant d’trouver la partenaire J’ai peut-être pas la gueule du pape mais je dissimule une part de nerfs ! J’te parle de mérite et de classe ainsi qu’de vérités qui tuent Mon fils doit hériter d’ces phases non pas de ta belle idée qui pue… Rien n’est acquis dans ce monde, pour être pro soit déjà brave Les promesses c’est du vent, sache que l’trône laisse des traces ! Refrain J’mets mes bourses à l’économie, j’affecte le reste au redressement Mes oreilles à l’écologie, pis mon herpes à l’endettement Mes jongles interminables aux sports, ma bouche à la culture, Mes ongles invernissables aux hommes et mon p’tit coup de reins pour les pures ! La langue est à la com’ et tu peux kiffer t’as l’accord T’es mon pote si t’as la gold mais je mets les jambes en garde du corps, Le poignet pour le taff’ (…) le poing pour la défense Les doigts liés pour la trace et l’autocensure à la décence ! Mon père pour les DOM-TOM, ma mère pour l’emploi Il y a que mon frère pour les réformes et ces guerres de sang froid Mon pc pour le commerce et mon silence aux familles Il y a qu’mon passé pour les commères, ma vigilance à la fatigue J’mets mon phrasé pour la ville, son fond pour la justice… Le mental est pour la vie, la réflexion c’est pour être plus peace ! Mes coudes à la retraite, avec mes yeux je veille aux droits Le doute c’est le rebelle qui botte en touche pour croire ! J’ai fait le gouvernement sans oublier les inférieurs, J’aime pas les flics ouvertement donc j’mets personne à l’intérieur J’ai fait le tour de mon corps, t’as la compo’ de l’équipe (…) J’ai pas des bourrelets gores, j’les aurais misé sur les kids ! Refrain

Ma ville c’est pas la Big Apple même si y a pas mal de pépins C’est pas non plus comme Seattle, on s’y attèle pas, j’y dépeins... Même l’été on vit à l’heure d’hiver, le temps n’est pas clément J’me demande tout le temps, qu’est- ce qu’y faire ? Donc l’écriture je l’ai bâclée ? Non ! Dans mon viseur il y a pas que l’état, je t’avoue qu’en scred’ j’attaque les garces J’ai 20 piges j’vais claquer t’tal’ donc pourquoi j’dois tacler tard ?! Morosité du 52, comme le sud avec le sun Du mal à remonter la pente de merde donc on se bute qu’avec le seum ! On vit derrière des murs, tout le monde papote sur le dos d’tous Parfois il y a des mecs qui hurlent mais c’est pas car le loto l’touche Sur la carte c’est toujours bleu, mec sur les routes ça l’est aussi ! Les brigades chopent dans la stupeur, c’est pas des mecs qui ont l’air dociles Seuls les vrais de chez moi me comprennent, c’est pas l’guichet de la banque qui raque J’ai pas la haine contre elle mais je gratte quand même une chanson d’rap ! Langres ? Mais c’est où ça ? En Haute-Marne ?! Pff je sais même pas où c’est ! Mais qu’est-ce que tu vas foutre là-bas ?! J’rêve de cocotiers, de flemme, mec mes crocs se contiennent pas Je fais tout pour, j’me démène, mais les pansements tiennent pas Dès qu’je pense les gens deviennent pâles, j’attends pas que des anges viennent parle L’ambiance est pesante j’aime pas mais je suis pas deux-centième dan ! T’as dû sentir le talent, ouais ! J’ai beau frotter ça reste Il y a pas d’saveur de calanques mec les bons côtés s’arrêtent J’ai tellement de trucs à t’raconter, j’suis pas sûr d’être très content (…) Ma ville c’est pas la brousse, c’est pas non plus une récompense On s’bourre la gueule en comité, ça ragote des gros mythos C’est mort mec hiver comme été bien qu’certains jouent les Don Vito… J’fais tout pour me lever tard, j’évite d’jà la moitié de chaque jour J’suis pas du genre fêtard, j’écris pour tous même pour chaque sourd Mec je suis pas là pour que ça t’saoules donc j’finis par « à la prochaine ! » C’est pas du rap/jazz/blues mais critique même pas la pochette !

Dans leur livret scolaire je n’vois pas ma vocation Est-ce dans l’ivresse qu’on ère ? Ou est-ce plutôt leurs cotations ? Parfois j’me dis « laisse tomber » donc je ne révise pas, j’rappe ! J’enfile le ston-ve, l’heure du contrôle putain j’ratte… Vas-y lève ton verre en ces temps de crise car c’est dur J’irai dealer cet enfer avec des tirades épurées Mec c’est viral j’ai cru que j’pourrais stopper l’écriture Y a pas de dirhams, d’écus, l’instru’ la pauvre on la triture J’mélange le rap et les études, j’veux cramer les étapes Tu sens l’esprit de Belzebuth, je vis des drames et j’les étale Non j’veux pas l’avis des dames et je détale sur le beat Hey ! Aucun ami m’dépanne alors je m’occupe à faire le pitre ! Par la bouche je tire des balles et par le crayon je détaille, Je ne demande qu’à remplir des bails, avoir le triomphe d’être al ! Du coup, j’occupe la fac, comme la salle d’attente du doc’ J’ai pas de lacunes fat’ donc j’me permet je fume du pod J’en finis pas de poser du bon mec même les daronnes me kiffent Non j’vais rendre de bises avant qu’tes parents n’te pistent ! (X2) Les études ! Ouais ! C’est le titre de la chanson, J’ai pas grand-chose à dire à part que j’attends pas la rançon Les études ! Ouais ! C’est grave soporifique, J’vois que des débouchés pour ceux qui prêtent leur orifice ! Je suis pas chaud en anglais mais j’veux le dream américain C’est ma vie de flemmard le thème et des chemins j’en ai pas pris qu’un ! Les bads revendiquent un tas de trucs pas compris dans l’dico’ J’viens pas t’jouer de l’harmonica, j’y crois pas trop d’avoir le diplôme A voir les funambules en bas je t’avoue qu’ça tue l’envie d’entame, Le rap ben tu n’en vis dont pas ? Non car j’habite une ville en panne ! J’fais d’la psychophysiologie, ma folie sert d’exemple en cours… Après les cours je file au logis, les murs me serrent, les gens m’entourent Je fais pas d’efforts en tout, je visite pas trop les alentours Quand j’ti-par le soir en douce c’est limite si les gens n’en doutent… Après j’me bats contre le Crous pour une histoire de papiers, d’graffs Ces mecs le vice les pousse, un jour d’retard et ils s’agitent grave ! J’me barre donc vas-y le tram arrive à quai du coup j’me casse, Même si tu valides pas je n’répondrai qu’à coups de tracks ! (X2) Refrain

Ok je ne pars pas pour le titre ce que t’entends n’est que pure passion Ça shoote dans le tas là pour les types qui s’nourrissent que d’réputation T’auras beau dégainer ton mic, t’es tombé sur ton mac Tu vas te réveiller tout mal avec des crampes à l’estomac Y a pas de rivalité qui tienne ! Dégages, suivant ! N’implore pas la pitié, sois déjà content d’être survivant Y a pas d’ralentit men, mes phases n’ont pas de ralentisseurs Je te parle pas d’balances, d’hymens, et j’suis pas le hit qu’annonce Deezer ! J’ai de graves annonces qui viennent, je n’ai aucun talent spécial Le rap n’est que mon oxygène, pour lui j’me bats pis c’est bestial… Je reste un langrois de souche, il y a 200 ans s’étaient des oufs ! Aujourd’hui si l’endroit te saoule, barre-toi si t’as tâté des ous’! C’est l’trou du cul de la France mais j’veux pas gravir la tête T’as pas tout vu d’ma pensée, j’vous déballe un bout de maquette Mec le taff est good, ça pète, et je finis l’couplet sur ces mots Le passé d’où je t’appelle, tu l’entends pas d’la bouche des autres ! C’est old-school mais je pars pas pour le titre ! C’est all good mais je parle pas pour le public J’reste dans le mouv’ mais je gratte pas pour l’éthique C’est old school et je marque un pour l’équipe ! J’suis dans le calme à l’aise mais bon j’peux pas le narrer J’débarque dans le palmarès man tu vas pas t’marrer Mon rap c’est le passé, le présent, pourquoi pas le futur j’me tâte Des feuilles j’entasse et j’pressens que j’ai pas fait le plus dur du taff Mec je t’assène des samples avec obstinence tu captes ? Y a pas de parcelle d’essence, j’allume sans silence buccal Avec mon stylo j’tue, canes ! Mais j’ai pas de piston d’patron Sans la rutilance du grade, j’gratte suivant le dicton de ta tronche En pas plus d’dix secondes tu kiffes et y a pas d’bifton que tu caches En plus tu m’glisses un petit kiss, les mectons me disent « donc tu clashes ? » J’fais du son si t’apprécies pas, j’agresse aussi ta principale J’suis pas mauvais mais j’me vénère quand je rap mes potes m’appellent Zidane… La baston prime après c’te blâme, j’ai bien senti quand t’hésitas La trace qu’on file est presque pâle, tu veux mon style en héritage ? La plume n’est pas à vendre et tout n’est que de l’indépendant J’fais pas ça pour la thune ni pour qu’on m’dise qu’elle est bandante ! Refrain J’dénonce un maximum, je lutte avec un minimum de flow J’débarque en calcinant c’te truc, ma bouche un minigun de fou Que j’me la craque n’est pas un crime, quand j’ai l’cro-mi je suis plus trop al Mais la traque n’est pas inscrite non sur mon tract électoral J’peux te raconter n’importe quoi, tant que j’peux jouer d’sonorités D’un coup j’pourrais te parler de cette fois quand on a vu l’Paulo ridé Mec y a de l’écume dans nos idées, laisse toi porter par la vague J’suis pas ce missile qu’on lance guidé, qui vise l’amont, puis s’tape l’aval ! J’fais le poids d’un lance pierre mais j’pose lourd même quand l’inspi’ bouge Il y a tellement de langues de putes qui errent qu’en un seul son j’entaille dix bouches ! Il y a pas d’balances qui piaillent car j’ai fait le tri d’coéquipiers J’rentre pas dans ces détails, de bonnes raisons font qu’on s’est quitté ! T’avoues que mes sons t’ont fait kiffer même si parfois des phases te fâchent Pour ces passages faut t’équiper, comme au futsal t’efface 2 passes… Le but est mis quand même et pour la fin tu lèves les bras Je t’accuse d’être mythomen à dire qu’mes sons te laissent de marbre car c’est… Refrain

Tu veux que j’te dise qu’on reste en bas ? Tu veux que j’te dise qu’on reste en panne ? Tu veux que j’te lise mon étendard ? Je n’vise pas le rap qu’en restant fan ! Alors j’attends je reste en bad, j’y crois le reste tant pis Quitte à faire un scandale non, j’déconne nous restons digne ! En vrai l’ton-dic c’est de rester fort et de noircir toujours plus de faf’ J’attends pas que sonne le téléphone, j’veux pas la gloire je reste en phase Pour du flooz tu baisses ton fute, Art-T pendant ce temps s’enfuit J’suis pas net mais j’reste brut, tellement lourd qu’la balance s’enfouit ! Le fruit d’ces années d’écriture se résume en quelques mots : Quand l’instru part je suis pris d’une inspi’ qui part en quête de maux ! En fait de mauvaises intentions passent incessamment dans ma tête Donc je vous l’dit faites attention si vous êtes sur l’chemin de ma quête Trop d’répartie dans les babines et j’suis le partisan des bons J’montre mes canines quand t’es câline mais j’suis qu’un dijonnais con Non c’est même pas vrai, j’suis majoritairement langrois Même si tu n’aimes pas reste, histoire que tu situes l’endroit Là-bas c’est flemme/paresse en plus ils destituent l’emploi C’est limite scandalous mais grâce études j’ai dit au revoir ! Je m’étouffe dans ma routine et je m’égare dans mes pensées Pour être franc je vais vous dire que j’fais pas de son pour faire danser Ouais faut te renseigner sur mes faits pour critiquer mes défauts Parfois je préfèrerais m’faire les veines que ne faire qu’rugir parmi les fauves La déception m’a sarpé le pied, j’vois pas la touche « airbag » C’est vrai que chez moi ça pelle bien c’est c’que j’aime, c’est les airs vagues ! Dans le fond c’est vrai que c’est naze, il y a rien à faire ici, Mais je m’en fous j’écris des phases Ma ville, tu t’demandes « where is it ? » Faut qu’je suscite de l’intérêt pour pouvoir dans l’rap atterrir Donc m’intégrer ? J’essaierai même si parfois je provoque des rires ! Tant pis si les portes claquent, j’passerai par celles de derrière Nique sa mère si les portes claquent, je ne pars pas si je mets pas d’dernière J’te sers mes rimes sur un plateau, celui d’mon lieu d’natalité Matte une carte géographique et tu comprendras mieux l’idée Dans toute leur immondicité je n’vois plus qui s’fait dissident Ma plume coule, inonde ici dès qu’un ce-vi souffle en décidant (…) Tu ne sais pas si c’est sensé ? Fais les vérifications ! Je l’ai déjà dis dans un de mes 16 qu’il y a d’la signification Parfois j’te dis que les flics assaillent mais y a pas d’bureaucrates qui crient J’me prétends pas le fils à Psy, j’aurai pas de buzz alors j’déprime pas J’plaisante vraiment, je m’en bats les boules du buis’ Art-T dans l’rap, présent ! Et ça ma gueule quoi que tu dises !